Ce matin en buvant le café, j’ai lu un article qui m’a interpellé car, même si je connais la nature, je ne connaissais pas ces dangers qui sont insoupçonnés autour de nous.
Saviez vous que les figuiers brûlent la peau au deuxième degré ?
Et bien oui, en lisant l’article de « Sud Ouest: Charente-Maritime » je découvre avec stupeur que des enfants, en jouant sous un figuier à la dînette se sont tous retrouvés brûlés au deuxième degré.

Les CP-CE1 trouvaient plutôt rigolo, pourtant, cette idée de resto. On ramassait des figues tombées au sol, on les pressait. Pour parfaire la dînette, on prenait des feuilles et ça faisait de jolis plats.
…
Les soignants ont rapidement fait le lien puisque tous avaient joué sous le figuier. Les prises de sang étaient expédiées au centre antipoison et l’explication tombait dès le dimanche soir : elle répondait au doux nom de phytophotodermatose. Ce n’était donc pas une allergie. L’origine du mal vient de la sève de figuier (1) qui est phototoxique. Cumulée à une exposition au soleil, elle peut provoquer une réaction cutanée sous l’effet des UV.
Phytophotodermatose
La phytophotodermatose, du grec phôtos (lumière), phyton (plante), derma (peau) est une réaction de la peau déclenchée par l’action conjointe d’une substance végétale et des rayonnements ultraviolets, ces derniers pouvant être solaires ou artificiels.
Les personnes concernées sont souvent les enfants qui jouent sur l’herbe ou les adultes au cours d’activités de loisirs (pique-nique, jardinage, etc.).
Phytophotodermatose : végétaux en cause
Les composants végétaux impliqués dans les réactions phototoxiques contiennent souvent des agents photosensibilisants comme les furocoumarines (psoralènes et méthoxy-psoralènes, bergaptènes), ou encore l’hypéricine :
- La famille des apiacées ou ombellifères (persil, aneth, angélique, fenouil, céleri, panais, carottes, berces, cerfeuil sauvage) ;
- Les renonculacées (boutons d’or) ;
- Les hypéricinées (millepertuis) ;
- Les moracées (figuier, ficus) ;
- Les rutacées (rue, citronnier, oranger, cédratier, bergamotier, tilleul, mandarinier).
Les réactions photo-allergiques peuvent être déclenchées par des végétaux contenant des lactones sesquiterpéniques, allergènes retrouvés dans les groupes suivants :
- Frullaniacées (mousses), lauracées (laurier) ;
- Astéracées (artichaut, chicorée, pissenlit, chrysanthème, dahlia, camomille…) ;
- Apiacées (céleri) ;
- magnoliacées.
A lire pour se renseigner
L’article de Naitre et Grandir (j’adore ce site) : https://naitreetgrandir.com/fr/mauxenfants/securite/fiche.aspx?doc=plantes-toxiques-interieur
Chez Gammvert : https://www.gammvert.fr/conseils/conseils-de-jardinage/les-plantes-toxiques-du-jardin-et-de-la-maison
Infos sur la Phytophotodermatose : https://www.sfmu.org/toxin/PLANTES/DERMITES/PHYTOPHO.HTM
Article sur Femme Actuelle assez complet : https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/dermite-des-pres-danger-plantes-jardin-brulure-41469
Encore un article intéressant! Je ne savais pas que les plantes pouvaient causées de tels dégâts sur la peau… Je pensais juste à l’ingestion… J’ai joué toute ma jeunesse avec des bouton d’or par chance je n’ai rien eu. En revanche pour le laurier je savais que c’était nocif… Va falloir encore plus surveiller nos enfants..!
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Je ne savais pas non plus pour les figuiers 🙂
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